Livres blancs Webinars

Le 2 avril dernier Business & Decision organisait la Matinale du Master Data Management (MDM) en partenariat avec 8 acteurs majeurs du domaine.

La 4ème édition de la Matinale du MDM

Sur le même modèle que la Matinale du Big Data ou encore de la Matinale du Digital, cet événement s’est déroulé en trois temps : un état de l’art du marché présenté par Patrick Bensabat, Président du groupe Business & Decision, suivi d’une table ronde mettant en scène Patrick Bensabat, Agnès Giusto, Account Exécutive MDM chez Informatica, Eric Armand, Responsable du Pilotage SI cosmétiques du Groupe Rocher et Jean-Michel Derelle, Chief Data Officer du Groupe Lafarge, et enfin, une série d’ateliers animés par InformaticaTIBCO, Orchestra Networks, Talend IBM, Oracle, Information Builders et enfin, Semarchy.

Les experts de Business & Decision ont couvert les conférences sur Twitter avec le tag #MatinaleBD tout au long de la matinée. Ci contre, voici un retour synthétique en image sur les moments forts de la Matinale à travers les réseaux sociaux. ===>

Cet article est l’occasion de revenir sur les points clefs exposés au cours de l’état de l’art du marché du MDM. Le site ERP-Infos propose également une synthèse sur les enseignements de cette matinale.

Le MDM, un élément clé de vos systèmes d’information

Selon Patrick Bensabat, le MDM se retrouve à de nombreux niveaux du système d’information de l’entreprise. Par exemple : dans le CRM, dans les processus commerciaux, dans les RH…

Les usages du MDM
Les usages du MDM

Il y a deux grandes tendances : le MDM vu par les métiers (plutôt opérationnel, orienté sur la gouvernance et la qualité des données) et le MDM vu par la Direction (plutôt orienté sur la disponibilité de l’information et le mode collaboratif).

L’objectif pour les entreprises est de rendre l’utilisation de l’information la plus fluide possible. Or, on constate au fil du temps, que les informations accumulées se retrouvent souvent dans des silos applicatifs. Cela ne favorise pas la simplicité d’utilisation. Pour une direction, l’enjeu est pourtant de taille, puisque les données sont l’essence du pilotage de l’entreprise.

Le ROI d’un MDM est très difficile à prouver car il n’est pas direct. Sa valeur réside dans sa capacité à être transverse pour favoriser la fluidité des flux de données dans l’entreprise. Mais elle est surtout dans celle d’envisager les problématiques du futur, telles que la Transformation Digitale, les Big Data ou encore, le temps réel (sur les stocks, sur la logistique…) Pour cela, il faut une qualité de données irréprochable. Ainsi, pour Patrick Bensabat, un projet de MDM doit être porté par la Direction de l’entreprise.

Les référentiels évoluent pour capter la richesse de l’information

Une question se pose aussi, à un niveau plus opérationnel… Doit on rentrer dans le MDM l’intégralité des données, certaines et incertaines, qui se trouvent dans l’écosystème de l’entreprise ? Sur ce point, Patrick Bensabat répond plutôt non. Le MDM est alimenté par des données maîtrisées, internes à l’entreprise et doit être complété par un dispositif de Big Data. Ainsi, l’entreprise doit mener en parallèle une démarche sur ses données externes. Des éditeurs proposent par exemple de construire des référentiels de données issues des média sociaux. Globalement, ce qu’il faut en retenir, c’est qu’on n’est pas dans une logique disruptive, mais plutôt dans une logique d’enrichissement.

Petit à petit, on voit apparaître des produits « intelligents ». L’information est « connectée » car elle arrive en temps réel et alimente des indicateurs dynamiques. Les familles de produits travaillent ensemble : par exemple, un médicament qui fonctionne avec un device… De même, le client est devenu multicanal. Il peut arriver à l’entreprise de manière claire ou bien caché, derrière des pseudos, un compte social, un device… Ces logiques de client et produit évoluent et les référentiels de l’entreprise doivent suivre pour capter toute la richesse de ces informations.

Dans l’entreprise, on assiste à la construction d’architectures complexes agençant plusieurs « systèmes de systèmes ». L’architecture contient à la fois de l’information traditionnelle (issue de l’interne, du CRM, de l’ERP, des produits…) et nouvelle (issue des médias sociaux, des objets connectés). Toutes ces données froides (stockées en interne dans le SI) et chaudes (souvent issues de l’externe et stockées dans une DMP) se confrontent…

En conclusion, on se dirige vers des logiques de référentiels hybrides qui vont s’attaquer aux problématiques de données incertaines et non structurées, sans pour autant remettre en cause les référentiels traditionnels déjà installés dans les entreprises.

Hub'Scan

« Pour que ça tourne rond, il faut que ce soit carré ! » Organisée, optimiste, curieuse… Mes sujets de prédilection sont la com’, le marketing X.0 et les media sociaux !

En savoir plus >

Commentaire (1)

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée par Business & Decision, responsable de traitement, aux fins de traitement de votre demande et d’envoi de toute communication de Business & Decision en relation avec votre demande uniquement. En savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.

khal Le 26 juillet 2016 à 17h53
bonjour .

Le master data doit il etre en contact avec les fournisseurs pour s'assurer de la fiabilité des documents qui lui sont transmis.

Merci