Le digital contraint aujourd’hui les entreprises à changer. C’est une question de survie : elles ont besoin de plus d’agilité, de plus de réactivité, et de nouveaux modèles de gestion pour pouvoir distancer la concurrence, et les nouveaux acteurs. Et, parmi ces nouveaux modèles de gestion : le réseau social d’entreprise.
Dans tous les domaines, les entreprises doivent se transformer et faire évoluer les usages, afin de répondre aux attentes de leurs clients et de leurs collaborateurs, qui sont de plus en plus nombreux à avoir assimilé la culture digitale et demandent un environnement de travail au moins aussi complet que dans la sphère privée. Rien de plus normal : si je suis capable d’avoir des conversations quotidiennes avec mes amis au bout du monde, gratuitement, via Whatsapp, pourquoi devrais-je supporter de passer 15 minutes à tenter d’appeler le bon numéro de téléphone pour accéder à une webconférence avec mon client situé à quelques kilomètres ?
Ce qui fonctionnait avant pour attirer, motiver et fidéliser un client ou un employé ne fonctionne plus. Il faut se réinventer en permanence. Comment les entreprises peuvent-elles alors mener leur transformation digitale de manière pérenne, alors même que les attentes évoluent à la vitesse de l’éclair, et que l’état de l’art du digital ne cesse d’être redéfini ?
Un environnement innovation-friendly
La première condition, nécessaire mais pas suffisante, est de se transformer en interne. Ce ne sont pas les outils seuls, mais les collaborateurs et leur capacité à innover, qui vont mener au succès de leur entreprise dans cet environnement mouvant.
Sur le modèle des GAFAs (Google, Apple, Facebook, Amazon), qui partent du principe que le futur de l’entreprise est entre les mains des gens, il faut leur donner les moyens de démontrer leurs intentions et leur volonté, en créant un environnement innovation-friendly.
Un environnement qui bouscule les modèles managériaux et les modes opératoires d’antan. Plus de transversalité, plus de collaboration, de meilleurs outils de communication, un usage du digital dans les processus… l’organisation doit être hackée pour permettre à l’entreprise et à ses collaborateurs d’atteindre une liberté de pensée et d’action. Mais le simple fait de lancer la dynamique ne suffit pas, il faut l’acter et la pérenniser. Eviter un retour en arrière, mais aussi lui permettre de s’adapter.
Le réseau social d’entreprise, un outil de « structuration digitale »
Pour ce faire, la transformation interne doit avoir lieu digitalement. Les méthodes de travail doivent être digitales, agiles, en réseau. Ils peuvent par exemple reposer sur un socle technologique de type Réseau Social d’Entreprise ou Digital Workplace.
C’est le choix que font de nombreuses entreprises et qui optent ainsi pour des outils favorisant le travail collaboratif. Choix qui a été fait chez Business&Decision, il y a quelques années, pour renforcer son discours sur la transformation numérique. Un outil de « structuration digitale » a été développé et mis en place en interne : le réseau social d’entreprise Kayoo. L’expérience a débuté avec la population des commerciaux. Trois ans après, tous les départements et tous les pays du groupe sont attendus sur la plateforme, qui est devenue l’outil de travail n°1 des collaborateurs.
Par conséquent, les usages sont très variés. Mais ils concourent tous à améliorer la productivité des collaborateurs, leur simplifier la vie, et leur donner les moyens d’innover.
Identification de talents en interne, collaboration autour des avant ventes, optimisation du sourcing RH, capitalisation facilitée, entraide commerciale et technique… Les usages d’un réseau social d’entreprise sont aussi riches que les problématiques métiers, et tout le monde y trouve son compte. Mais la route a été longue avant que l’outil ne soutienne totalement la transformation de l’entreprise. C’est avant tout un changement culturel qui a été opéré, et dont la plateforme collaborative a été le socle.
Mais surtout un projet clair
La transformation interne de l’entreprise est effectivement d’abord une question de culture. En effet, il ne suffit pas d’implanter un réseau social d’entreprise ou tout autre outil social et sexy pour obtenir la collaboration et l’engagement des collaborateurs. Il faut avant tout définir ce que l’on veut faire de l’outil, ce à quoi il va servir. Il doit ensuite pouvoir s’adapter au besoin, et accompagner et épauler la transformation digitale.
Quand il s’agit de l’interne, les entreprises pensent parfois que mettre en place un outil et ouvrir les accès aux collaborateurs suffira. Mais certaines organisations, comme Responsage, qui avaient une idée précise de la relation client qu’ils souhaitaient mettre en place, ont fait le choix d’adapter leur organisation interne pour s’en donner les moyens. Ils ont choisi d’utiliser Kayoo à la fois comme espace de travail partagé entre les conseillers et leurs clients, et comme espace de travail interne. L’outil a alors été adapté pour répondre aux besoins de leurs clients finaux. Et ce, tout en conservant les fonctionnalités clés du réseau social interne.
Alors je récapitule : pas de transformation digitale sans transformation de l’organisation interne de l’entreprise. Pas de transformation interne de l’entreprise sans les bons outils (digitaux). Et pas de bon outil sans vision. Mais la vision, les outils et la réorganisation ne suffisent pas. Ce sont les collaborateurs qui sont au cœur de la transformation et qui en sont les acteurs.
Le digital permet de ré-inventer l’expérience humaine, la manière dont les gens vivent, travaillent, jouent et se connectent, mais il faut toujours des gens pour les ré-imaginer !
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