Quelles sont les actualités qu’il ne fallait pas manquer dans les secteurs de la Data et de l’Intelligence artificielle ? Au programme : l’entreprise Bleu franchit la première étape vers la qualification SecNumCloud, Meta et Mark Zuckerberg sous pression judiciaire, face à la reconnaissance des émotions, la Cnil menace de sanctions en vertu de l’AI Act, BPCE dépasse les 40 000 utilisateurs pour son portail GenAI MAiA, le gouvernement relance timidement les offres de cloud de confiance, TerraMind ou l’IA générative de l’ESA pour mieux comprendre la Terre…
Matinée IA & Cloud de Confiance
1. Cloud souverain : Bleu franchit la première étape vers la qualification SecNumCloud
Bleu, l’entreprise de services cloud fondée par Orange et Capgemini, vient de franchir le Jalon 0 – ou J0 – de la procédure SecNumCloud. La demande a été validée devant l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.
Trois autres étapes seront encore nécessaires pour une qualification complète. La fin du processus est envisagée pour le premier semestre 2026.
À lire sur L’Usine Digitale.
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Réussissez votre migration vers le cloud : Stratégie et Retour d’expérience avec Bleu
Lire la suite2. Meta : procès antitrust, publicités mensongères, IA controversée… Zuckerberg sous pression judiciaire
C’est un procès historique qui vient de s’ouvrir : Meta, l’entreprise de Mark Zuckerberg, fait l’objet d’une plainte antitrust. L’entreprise est accusée d’avoir acquis abusivement Instagram et WhatsApp, respectivement en 2012 et 2014, et aurait ainsi « imposer sa domination sur le marché des réseaux sociaux ».
L’entreprise est actuellement dans une période de fortes turbulences, et doit également faire face à d’autres accusations, notamment pour ses modèles d’entraînement d’intelligence artificielle. Elle est aussi accusée par une centaine de médias français de violation du RGPD.
À lire sur Challenges.
3. Reconnaissance des émotions : la Cnil menace de sanctions en vertu de l’AI Act
La Cnil se prépare à infliger des sanctions « contre les entreprises qui commercialisent et utilisent des logiciels utilisant la reconnaissance émotionnelle », en vertu de l’AI Act, la réglementation européenne sur l’IA.
Depuis février 2025, l’AI Act interdit les systèmes d’IA « aux risques inacceptables ». Les sanctions pour les entreprises concernées peuvent aller jusqu’à 7% de leur chiffre d’affaires annuel mondial ou jusqu’à 35 millions d’euros d’amende.
À lire sur L’Usine Digitale.
4. BPCE : 40.000 utilisateurs pour le portail GenAI MAiA
Le groupe BPCE a réussi à déployer un portail interne d’IA générative, intitulé MAiA, qui compte aujourd’hui plus de 40 000 utilisateurs. La banque avance sur deux axes principaux en matière d’adoption de l’intelligence artificielle : démocratiser la GenAI auprès de l’ensemble de ses collaborateurs, et des actions “s’inscrivant dans un temps long” au niveau des processus business.
L’ensemble de ces actions est mené en tenant compte des enjeux de sécurité. “L’IA générative devient un standard et il faut l’apporter de manière sécurisée dans le quotidien de nos collaborateurs”, explique Luc Barnaud, Chief Data & AI Officer chez BPCE, que nous avions eu le plaisir de recevoir à l’occasion de la Matinale Data & IA 2024.
À lire sur ZDNet.fr.
5. Le gouvernement relance timidement les offres de cloud de confiance
Le gouvernement français souhaite pousser les entreprises à recourir à des offres cloud françaises ou européennes. Clara Chappaz, ministre déléguée en charge du numérique et de l’IA, a présenté deux initiatives en ce sens, à l’occasion de la « Soirée numérique » qui s’est tenue le 14 avril.
Un appel à projets destiné à encourager l’émergence de solutions cloud européennes a ainsi été lancé. Un Observatoire de la souveraineté numérique devrait également voir le jour et sera piloté par le Conseil général de l’Économie.
À lire sur Le Monde Informatique.
6. TerraMind : l’IA générative de l’ESA pour mieux comprendre la Terre
L’Agence spatiale européenne (ESA) a dévoilé son modèle d’intelligence artificielle générative multimodale pour observer la Terre. Ce modèle de fondation (un LLM pré-entraîné) s’appuie notamment sur « des données satellitaires, des informations topographiques, climatiques, végétales et textuelles, réparties à l’échelle mondiale ».
Baptisée TerraMind, cette IA générative doit aider les chercheurs et les entreprises à mieux surveiller les écosystèmes et les ressources naturelles.
À lire sur Le MagIT.
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