Les enjeux des e-commerçantEs selon Google

Si les femmes (en particulier les brunes parait-il) sont les reines du e-commerce côté consommateur, on ne parle pas assez des femmes qui montent du côté des vendeurs. Et pourtant, de nombreux clubs existent pour les fédérer et les pousser à faire leur place dans le monde des affaires.

C’est la vocation de l’association Enovatrices dont le but est de promouvoir et d’encourager entrepreneuriat des femmes dans le e-commerce. D’ailleurs, l’association organisait la semaine dernière, avec et chez Google, une conférence dont le thème était « Comment Google peut vous aider dans l’optimisation de votre site e-commerce au quotidien ? ». Voilà ce que j’en ai retenu !

Le mobile au cœur de la digitalisation

Dès l’introduction, animée par Sandra Merlière, Présidente d’Enovatrices, nous avons fait une belle rencontre : celle de Beatrice de Clermont Tonnerre, Directrice Europe du Sud de Google, un modèle pour les e-entrepreneuses, avec un parcours étonnant. D’abord journaliste, cette grande et curieuse ambitieuse s’est ensuite dirigée vers le monde des médias d’abord (Canal+), puis logiquement vers le digital… Elle rejoint Google en 2013 mais deux ans dans la maison lui paraissent déjà quatre ! Et pour cause, vivre à 100% la transformation digitale chez le géant mondial du web, ça vous fait tout oublier !

Lorsqu’on la questionne à propos des enjeux des e-commerçants,  elle énonce des enjeux économiques et des enjeux d’usages.

Quels enjeux économiques et d’usages ?

Du côté des enjeux économiques, sur le web, c’est la guerre des prix ! Pour les e-commercants, il est de plus en plus difficile de se distinguer face à des concurrents toujours plus nombreux et agressifs. Il faut donc créer de l’engagement pour attirer les internautes. Face à ces paramètres, les e-entrepreneurs ont alors recours à la monétisation par la publicité, au trade marketing et à la digitalisation des points de vente…
D’après Google, 57% des sites E-commerce ont une stratégie de diversification.

Stratégies de diversification des e-commercants : advertising (60%), partenariats tiers (57%), vente de services (43%), monétisation des bases de données clients (40%) marketplace (20%)

Du côté des usages, il y a d’abord, la monétisation des sites e-commerce. La publicité apporte des revenus complémentaires aux e-commerçant. Elle peut même parfois représenter jusqu’à 150% de leur marge !

Deuxième point, le mobile. Elle se dit aujourd’hui frappée par le développement du mobile qui est le moyen par excellence de digitaliser l’expérience en magasin. Du point de vue des usages, la latence sur les écrans mobiles est rédhibitoire. L’utilisation des applications a en effet provoqué une tolérance 0 pour les temps de latence. Sa principale recommandation est donc de faire des sites mobiles graphiques, au design épuré et ergonomiques.

Vers une simplification du parcours de paiement

Enfin, dernier axe : le paiement contactless. Elle s’attend à ce que les nouvelles habitudes induites par le « sans contact » aient de l’influence sur la façon de payer sur internet. Le parcours de paiement devrait être simplifié. A titre d’exemple, la RATP simplifie déjà la tâche à ses utilisateurs en leur proposant d’acheter leur propre borne de recharge…

Après cette entrée en matière, différents responsables produits chez Google se sont succédés pour présenter leurs outils en quatre axes :

• Acquisition de trafic
• Mesure de performance
• Agilité de l’entreprise
• Construction d’un business model

J’aurais le plaisir de vous en parler un peu plus précisément dans un article qui sera publié dès la semaine prochaine !